Les certificats Discount permettent à l'investisseur de profiter d'un rabais (discount) par rapport à l'achat de l'action en direct. Grâce à cette décote initiale, celui-ci bénéficie d'un rendement potentiellement supérieur à celui du titre pour un risque moindre. Le certificat Discount offre un plus à la hausse et un amortisseur à la baisse.Très développés en Allemagne, marché pionnier sur les produits dérivés de Bourse, les certificats Discount sont au catalogue de deux émetteurs en France : BNP Paribas et Dresdner. La banque française complète aujourd'hui sa gamme de certificats Discount par des produits qui, par leur durée de vie plus courte, permettent de percevoir le fruit de son placement plus rapidement. « Nous proposons une gamme de produits diversifiée. Celle-ci peut répondre à des stratégies très variées : haussière ou baissière, avec levier ou sans. L'investisseur peut donc trouver dans notre gamme les produits adaptés à sa stratégie et à la conjoncture du moment. »Chutes spectaculaires« Si le segment des produits de Bourse (warrants et certificats) subit la crise, il résiste néanmoins beaucoup mieux que le marché actions », souligne Marie Bucwell, responsable produits de Bourse chez BNP Paribas. Alors que l'allemand Dresdner affiche 26 certificats Discount sur actions françaises et deux sur l'indice CAC 40, BNP dispose désormais de 13 produits sur actions. La nouvelle vague proposée offre huit Discount avec une échéance au 9 mai sur six actions françaises : BNP Paribas, Société Généralecute; Générale, Renault, Lafarge, Peugeot et Alcatel-Lucent. Tous ces titres ont eu un parcours boursier difficile. Ils affichent depuis un an des chutes spectaculaires. Renault perd plus de 80 %, Peugeot près de 75 %, Alcatel et Lafarge idem, Société Généralecute; Générale ne perd que 70 % et BNP Paribas 60 %. Ces piliers de l'indice CAC 40 présentent donc une décote déjà importante. Ainsi, le certificat Discount Renault (code mnémo F282B) acheté le 9 mars, date du lancement de la gamme, affichera une performance nulle à l'échéance même si l'action perd 22 %. En revanche, que Renault monte ou perde moins de 13 %, le certificat s'appréciera de 10 %. Une opportunité à étudier.

latribune.fr

26 Mars 2009, 1:28

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