La quête de la martingale

La théorie financière rappelle à l'envi que le rendement d'un investissement est lié à la prise de risque concédée par l'investisseur. En d'autres termes, plus la volatilité d'un fonds est élevée, plus ses perspectives de rendement sont importantes sur le long terme. Les fonds dits « à performance absolue » cherchent, quant à eux, à optimiser ce rapport entre risque et rendement et à délivrer au porteur des performances positives de façon régulière, sans pour autant prendre des risques trop importants. Pour ce faire, les ingénieurs financiers des grandes banques et quelques virtuoses appartenant à des boutiques de gestion mettent en place des approches techniques plus ou moins sophistiquées. Le plus souvent, ils tirent parti des inefficiences de marché, que ce soit sur les devises, les produits de taux, les matières premières, les actions ou encore la volatilité elle-même. En pratiquant des arbitrages ? c'est-à-dire en achetant les actifs sous-évalués et en vendant à découvert ceux qui sont surévalués ? ils parviennent à générer des gains réguliers. Ceux-ci sont souvent de petite amplitude. Mais, cumulés les uns aux autres, ils permettent de dégager, chaque année, un rendement positif, voisin ou supérieur à 5 %, pour un niveau de risque trois à quatre fois inférieur à celui des actions. T. B.
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