Délégué général de l'Institut de prospective économique du monde méditerranéen (Ipemed)Quel bilan politique tirez-vous depuis le lancement de l'Union pour la Méditerranée ? Un bilan largement positif, malgré l'interruption consécutive à la tragique guerre de Gaza. Positif parce que l'UPM correspond aux attentes des pays du sud et de l'Est de la Méditerranée : instaurer la parité Nord-Sud, promouvoir le codéveloppement, fixer comme destin commun aux deux rives de la Méditerranée une union à construire et non plus seulement une zone de libre-échange. Les projets en cours (eau, énergie, protection civile, espace financier?) mettent en ?uvre de vraies stratégies de codéveloppement, un partenariat privé-public et un financement diversifié au-delà des lignes budgétaires de la Commission de Bruxelles. Les chefs d'État ont pris conscience que seule une alliance de 500 millions d'Européens et de 500 millions des personnes issues des rives sud et est de la Méditerranée permet de peser sur la scène mondiale.L'UPM correspond aux attentes des pays du Sud.flashinterview

latribune.fr

25 Avr 2009, 1:40

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