L'Union des industries et des métiers de la métallurgie (UIMM) renouera-t-elle avec sa tradition sociale en signant le premier accord de branche d'envergure sur l'emploi en période de crise ? Entamées hier à 10 heures, les négociations, qui portaient à la fois sur le chômage partiel, l'emploi des jeunes et le prêt de main-d'?uvre, se sont poursuivies tard dans la soirée. Si, vers 20 heures, des syndicats faisaient état d'avancées, ils ne cachaient pas la persistance de plusieurs points durs. Parmi eux, le prêt de main-d'?uvre à but lucratif, aujourd'hui interdit, que l'UIMM avait souhaité inscrire dans la première version du projet d'accord. Autre différend : les mesures destinées à favoriser le développement de l'apprentissage. Alors que la partie patronale défendait une baisse de la sanction appliquée aux entreprises en deçà du quota légal d'alternance, les syndicats préféraient, eux, un effort en faveur du tutorat.

latribune.fr

28 Avr 2009, 3:07

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