l'occasion du premier anniversaire du nouveau géant européen de l'énergie, le PDG de GDF Suez insiste sur ses ambitions nucléaires en France comme à l'international. Loin de se contenter du mariage défensif initié à l'époque par le gouvernement pour contrer les visées d'Enel sur Suez, le nouveau groupe mène l'offensive sur tous ses marchés. Principal concurrent d'EDF sur son terrain, il a déjà acquis le statut de deuxième (futur) opérateur nucléaire en France. Grâce à sa taille, GDF Suez met les bouchées doubles dans l'exploration-production de gaz naturel. Au bout du compte, la privatisation de Gaz de France, contestée pendant deux ans et demi par les syndicats, est passée pratiquement inaperçue dans le grand public. À la différence des pratiques commerciales agressives du groupe, épinglées par le médiateur national de l'énergie et les associations de consommateurs. Enfin, le succès de cette première année de fusion n'a pas suffi à convaincre les marchés. Après avoir bien résisté en 2008, GDF Suez signe la plus forte baisse du CAC 40 depuis le début de l'année. pages 2-3

latribune.fr

28 Juill 2009, 1:37

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