Sarkozy défend la gestion européenne de la crise financière

Nicolas Sarkozy a tenté hier matin, devant le Parlement européen, de présenter un bilan de la gestion de la crise financière par le Conseil européen, qu'il préside encore jusqu'au 31 décembre. « La question de la responsabilité particulière des grands pays a été posée », estime Nicolas Sarkozy. « La Grande-Bretagne, l'Italie, l'Allemagne et la France jouent un rôle plus important que les pays dont la place financière est moins forte. Dans quelques années, une Europe à 33 demandera encore plus de leadership. » Répondant aux critiques du député socialiste danois Poul Nyrup Rasmussen, qui juge la gestion américaine plus percutante, Nicolas Sarkozy a reconnu que le premier plan Paulson, de 700 milliards de dollars, « nous a tous stupéfaits », mais qu'il n'avait pas été voté? calcul avantageux José Manuel Barroso, président de la Commission, a présenté un calcul avantageux pour l'Europe?: selon lui, l'addition de 1,5 % du PIB injecté dans la relance et de 1,2 % apporté par les « éléments de régulation » de la Commission ne serait « pas loin des dernières annonces américaines ». Commentant la politique des pays voisins, Nicolas Sarkozy estime que « la Grande-Bretagne a été trop engagée sur les services financiers, et trop orientée vers les États-Unis. Gordon Brown est sorti du plus fort de la crise parce qu'il a clairement choisi l'Europe ». Il affirme comprendre Angela Merkel « qui défend avec force les intérêts de l'Allemagne », une position « qu'on ne peut pas lui reprocher »?. Olivier Mirguet ++BSD ++PasSupprimerBalise balise systèmene pas supprimer++BSF ++
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