éloigner la menace BNP Paribas

Une fusion entre le Crédit Agricole et la Société Générale reste très improbable. « Les deux banques ont des identités très fortes qu'elles ne veulent pas perdre », explique un proche des deux groupes. Une opération de cette taille obligerait les caisses régionales à céder le contrôle majoritaire de Crédit Agricole SA, ce qui est inimaginable aujourd'hui. De l'autre côté, Frédéric Oudéa, le directeur général de Société Générale, arrivé il y a à peine un an, reste dans une logique d'indépendance.Dernier obstacle majeur, les deux banques ont des cultures très fortes et tout à fait opposées. Toutefois, cette opération envoie un signal fort sur le lien puissant entre les deux banques. « L'idée est aussi de montrer à BNP Paribas qu'il trouverait le Crédit Agricole sur sa route s'il lançait une offre », explique un ancien de la Banque verte. L'objectif de Crédit Agricole est de maintenir son coleadership face à BNP Paribas en maintenant l'indépendance de la Générale. « C'est très simple, la Banque verte ne veut pas que Société Générale passe sous le contrôle de BNP Paribas », explique une source proche du Crédit Agricole. Alors que la banque dirigée par Frédéric Oudéa continue de vouloir rester indépendante, l'intérêt des deux banques convergent pour bloquer l'essor de leur adversaire. « Au final, cette opération est un peu une pilule empoisonnée », va jusqu'à reconnaître un banquier de BNP Paribas.
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