Crédit Agricole lance son « agence de demain », résolument design et écolo

queC'est une agence bancaire expérimentale que vient d'ouvrir Crédit Agricolegricole Val de France à Chartres. Le principe de ce site est défini ainsi : « Un concept qui permet de dédramatiser le rapport à l'argent en intégrant la notion de plaisir sans pour autant perdre le sens de son métier. » Concrètement, l'agence du quartier d'Épars entend casser les codes habituels : pas de guichet, mais des tables hautes avec des tabourets, des canapés, des petits salons, des cloisons vitrées amovibles, le tout en couleur (rouge et vert). Côté technologie, on trouve des écrans, Internet, le wi-fi. L'agence de design Idoine a réalisé le projet.« Nous voulons tester l'agence bancaire de demain », explique-t-on à la caisse de Crédit Agricolegricole. On n'y fera pas du service bancaire mais de « l'accompagnement des projets de vie » (naissance, financement des études, de l'habitat, épargne?). gros investissementLes quatre conseillers accueilleront les clients et les non-clients, et pour les sujets techniques (par exemple en matière de gestion patrimoniale), ils pourront travailler en visioconférence avec un expert. Autre particularité de l'agence, ses clients qui réalisent un projet ici ne quittent pas pour autant leur agence d'origine, ils sont en quelque sorte « temporaires ». C'est l'agence habituelle des clients qui bénéficiera des revenus (produit net bancaire) générés par le site expérimental.Celui-ci affiche enfin une innovation : il s'agit de la première agence certifiée HQE (haute qualité environnementale) en France. Quand on sait qu'elle s'est installée sur une ancienne station-service, cela donne une idée du chemin parcouru. Dégazage, désamiantage ont précédé la construction avec du bois labellisé, une toiture végétale, une isolation thermique renforcée, un dispositif d'économie d'eau, etc. L'ensemble de ces éléments, qu'ils soient liés à l'environnement, ou au design, représentent un investissement important pour la banque. « Cette agence a coûté 2,5 fois plus cher qu'un site classique. Nous faisons une expérimentation : nous voulons vérifier que ce concept à un intérêt avant de le déployer », explique-t-on à la caisse régionale. G. L. S.
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