Leyton racheté par ses dirigeants et Pragma Capital

Le cabinet de conseil financier Leyton a changé de mains. Racheté en octobre 2006 par Capzanine et Ixen, l'un des fonds d'investissement de Natixis Private Equity, la société compte trois nouveaux actionnaires depuis le 18 février : le fonds Pragma Capital (580 millions d'euros d'actifs sous gestion), la société d'investissement cotée belge Gimv ainsi que les dirigeants de Leyton, qui seront majoritaires au capital. Prix de la transaction : « une grosse centaine de millions d'euros », d'après une partie liée à l'opération. Les fonds 3i et LBO France avaient regardé avec attention le dossier.Quatre banques ont apporté la dette nécessaire au montage financier : CIC, LCL, Société Générale ainsi que la française Banque Espirito Santo et de la Venetie, très active sur les transactions de petite et moyenne tailles. Selon des sources proches, les négociations ont été âpres, butant notamment sur le prix de la transaction, jugé un temps trop faible par l'un des vendeurs.Spécialiste du conseil opérationnel en recherche d'économies, notamment sur les charges sociales et fiscales, Leyton connaît une croissance à deux chiffres depuis sa création en 1997. Pour l'exercice 2008, qui se terminera en juin prochain, la société devrait afficher un chiffre d'affaires supérieur à 50 millions d'euros, contre 33 millions en 2007, soit un bond de plus de 50 %. En 2003, Leyton avait à peine atteint 4 millions d'euros. Le cabinet, qui comptait douze salariés à sa naissance, recense aujourd'hui plus de 300 collaborateurs.Depuis 2006, Leyton a fortement étendu son activité, s'implantant en Irlande et au Maroc. Avant de racheter, en décembre 2008, la société de conseil canadienne Finder Expert, afin d'étendre son rayon d'action à l'Amérique du Nord. « Notre potentiel de développement en France et à l'international est encore très fort », juge le directeur général, Alain Chabanne. La prochaine étape ? « L'Espagne et la Belgique, à moyen terme. »Alexandre Maddens« Notre potentiel de développement en France et à l'international est encore très fort. »
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