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justicePerquisitions chez Natixis et ses maisons mèresLa brigade financière réagit à des plaintes de petits porteurs, notamment pour information trompeuse.Il ne leur manquait plus que ça ! La brigade financière a perquisitionné hier les sièges des groupes Caisse d'Épargne et Banque Populaire et de leur filiale commune Natixis, dans le cadre d'une enquête préliminaire du parquet de Paris. Une procédure ouverte début mars à la suite d'une plainte déposée le 24 février par l'Association pour la défense des actionnaires minoritaires. Deux plaintes similaires ont, depuis lors, été déposées, par l'Association des actionnaires actifs et par l'avocat Daniel Richard.« on a endormi les gens »Outre la « présentation de comptes inexacts » et son corollaire la « distribution de dividendes fictifs », l'Adam reproche à Natixis et à ses deux actionnaires majoritaires la « diffusion d'informations trompeuses ». Notamment lors de l'introduction en Bourse de Natixis, dont les titres ont été vendus à 2,8 millions d'actionnaires individuels à 19,55 euros, avant que le cours ne s'effondre sous 1,50 euro en octobre dernier. Un grief qui porte sur la communication financière du groupe à destination des investisseurs, mais aussi sur les pratiques commerciales des réseaux. Présenté comme un placement de « père de famille », le titre Natixis avait en effet été proposé par les conseillers bancaires des Banques Populaires et des Caisses d'Épargne de façon insistante, selon Alain Géniteau, l'avocat de l'Adam. « On a endormi les gens avec une présentation commerciale partiale et trop optimiste », témoigne un cadre de l'Écureuil, qui lie ces dérives aux « quotas de vente pour les commerciaux ».L'Adam, qui mobilise depuis trois mois une personne à temps plein sur ce dossier, indique avoir été contactée par plus de 3.000 actionnaires, dont 500 lui ont déjà envoyé un dossier complet. Elle s'attend maintenant à ce que les événements d'hier provoquent un nouvel afflux de demandes. De son côté, Natixis s'est borné à souligner dans un communiqué que cette « visite » ne revêtait « aucun caractère exceptionnel dans ce type de procédure ». B. J.
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