Une diplomatie  plus agressive

En matière diplomatique, la stratégie chinoise ne fait guère de doute. « Pékin veut pénétrer toutes les enceintes internationales pour étendre son influence et, le cas échéant, disposer d'une capacité de nuisance », résume Valérie Niquet, directrice du Centre Asie à l'Ifri. Depuis la fin de la guerre froide, la Chine est sortie de son isolement idéologique pour se rapprocher du jeu multilatéral et peu à peu se parer des atouts d'une puissance émergente responsable. L'élargissement informel du G8 aux principaux pays émergents et l'arrivée sur le devant de la scène internationale du G20 (pays riches et grands émergents) lui offrent des tribunes de premier plan. Mais les sièges dont elle dispose, au FMI, à l'OMC et surtout au Conseil de sécurité de l'ONU, sont encore trop souvent l'occasion pour Pékin de soigner ses alliances les plus sulfureuses en tempérant les positions de la communauté internationale, et cela au bénéfice de ses intérêts exclusifs, explique Valérie Niquet. Des pays comme la Corée du Nord et le Soudan en savent quelque chose. n
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