Le crédit foncier affiche sa stabilité face à la contraction du crédit

Objet de controverse dans le rapprochement des mutualistes, le Crédit Foncier a bien résisté à la contraction du marché du crédit immobilier en 2008, avec un résultat net de 220 millions d'euros, en hausse de 4,6 % sur un an. La production de crédits chute de 38 %, à 19,6 milliards, notamment sur les particuliers en France (? 53 %) et à l'international (mis en sommeil), mais aussi sur les entreprises étrangères (? 36 %) et françaises (? 14 % sur le privé). Le bailleur, qui assure avoir maintenu sa politique de prêt, s'est adapté à la chute de la demande en n'émettant que 9,1 milliards d'obligations foncières, contre 23,5 milliards en 2007. Bien que ralentie, la croissance des encours (+ 7 %) assure un produit net bancaire en hausse de 10 %. Obérée par le coût du risque (166 millions), la rentabilité profite en revanche d'une baisse des frais de 24 millions, « liée à la rationalisation du système d'information et à la réduction du train de vie de la maison, à l'exception des dépenses liées aux ressources humaines et aux outils marketing », explique François Blancard. Le directeur général du Crédit Foncier, qui espère voir ses coûts atteindre leur point bas en 2009, prévoit de lever 9 milliards (y compris les 2,2 milliards déjà levés en février), voire plus si le dégel du marché de la dette se confirme. Il compte limiter ses concours à l'international afin de tenir l'objectif de croissance des encours fixé par l'État entre 3 % et 4 %.
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