états-unis Les fraudeurs traqués

Cherchant par des moyens multiformes à remplir les caisses du gouvernement fédéral, l'administration Obama s'est engagée à mettre fin à l'évasion fiscale aux États-Unis. La pression exercée par le Trésor sur la banque helvétique UBS pour lui livrer l'identité de ses 52.000 clients américains ayant ouvert des comptes offshore par son intermédiaire témoigne de cet effort. Au début mai, Barack Obama a annoncé une réforme visant à empêcher l'évasion fiscale des particuliers et des entreprises. Son gouvernement espère ainsi collecter 210 milliards de dollars de recettes supplémentaires sur dix ans. « Nous intervenons pour veiller à ce que tous les Américains assument une part équitable, en d'autres termes, nous commençons à rétablir justice et équilibre dans notre Code fiscal », a alors déclaré le président des États-Unis. En dépit des menaces proférées par la Maison-Blanche, le dispositif visant les entreprises américaines et leurs filiales pourrait être allégé pour préserver la compétitivité de « Corporate America ». En revanche, compte tenu de la pression du Congrès, l'étau devrait effectivement se resserrer sur les particuliers, notamment pour ceux disposant de comptes dans les îles Caïmans. Éric Chalmet, à New York
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