Se mettre à son compte et se lancer dans la grande aventure de l'entrepreneuriat serait, selon plusieurs études récentes le projet de près d'un Français sur deux. Comptant surfer sur cet état d'esprit, Hervé Novelli, secrétaire d'état chargé du Commerce, de l'Artisanat, des Petites et Moyennes Entreprises, du Tourisme, des Services et de la Consommation, a mis au point ce dispositif accessible à tous que l'on soit salarié dans le secteur privé, fonctionnaire, retraité, chômeur ou étudiant. Pour y parvenir il s'est basé sur le rapport de la réforme du statut des indépendants qui lui fut remis en janvier 2008 par François Hurel, alors délégué général de la Compagnie nationale des commissaires aux comptes. Voici pour la vocation principale de l'autoentrepreneur. Ce n'est pas tout. Avec ce dispositif, le ministre souhaite également réintégrer les activités parallèles de toutes sortes. Compte tenu de l'opacité naturelle de tout ce qui a trait aux marchés gris et noir, mesurer avec précision l'efficacité d'un dispositif qui peut participer à la lutte contre la fraude est quasiment impossible. bercy se féliciteToutefois, à la lecture des premiers chiffres sur le profil des autoentrepreneurs, Bercy est plutôt satisfait. « La forte proportion des salariés [33 %] parmi les autoentrepreneurs indique clairement qu'un certain nombre d'entre eux a décidé de régulariser des activités exercées ?au black?. Les 36 % d'autoentrepreneurs classés dans la catégorie ? Autres ? participent au même phénomène de régularisation. On y trouve des chômeurs ne pouvant pas bénéficier de l'Accre mais également des activités essentiellement commerciales qui semblaient préexister avant l'apparition de l'autoentrepreneur », explique-t-on dans l'entourage du ministre. F. Pi.

latribune.fr

04 Août 2009, 1:42

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