Lego tire son épingle du jeu. « Nos résultats en 2008 ont été particulièrement excellents », s'est félicité hier Joergen Vig Knudstorp, le directeur général de la marque danoise, en présentant ses résultats annuels. Malgré un marché mondial atone, ses ventes ont bondi de 18,7 %, hissant son chiffre d'affaires annuel à 1,3 milliard d'euros. Et son résultat d'exploitation a augmenté de 30 %, à 248 millions d'euros.Le fabricant de briques de jeux récolte les fruits de ses restructurations successives. Confronté à une crise de son modèle dans les années 2000, Joergen Vig Knudstorp, à l'époque jeune patron de la marque danoise, a, dès 2004, imposé la fermeture d'usines en Suisse, puis aux États-Unis, et confié plus de 20 % de sa production à Flextronics, leader mondial du moulage plastique. La chasse aux coûts s'est poursuivie en 2008.RECENTRAGECette fois, Lego a racheté des usines, en République tchèque et en Hongrie. Et il a entamé la construction d'une unité de production au Mexique. Son recentrage sur le jeu de briques de construction s'est aussi avéré payant. Aux États-Unis, son activité a progressé de 38 %. En France, les ventes ont crû de 15,7 % en valeur et de 18 % en volume en 2008, notamment grâce à des modèles fort classiques tels que la caserne de pompier et le commissariat de police de Lego City. Pour 2009, Lego reste prudent. La marque table sur 3 % à 7 % de progression de chiffre d'affaires.Juliette Garnie

latribune.fr

07 Mars 2009, 1:28

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