Hier, à un quart d'heure de la clôture de la Bourse deParis, Air France-KLM accusait la plus forte baisse de l'indice CAC 40. Le titre de la compagnie aérienne franco-néerlandaise a terminé sur une chute de 12,82 %, à 11,86 euros. À l'origine de cette dégringolade, une information du journal Les Échos, selon laquelle Jean-Cyril Spinetta, président de la compagnie, aurait annoncé mercredi, lors d'un comité central d'entreprise, non plus une hausse mais une stagnation de l'offre d'Air France-KLM (en termes de sièges), pour l'exercice 2008/2009, qui s'achèvera le 31 mars, ainsi que pour les deux exercices suivants. Jean-Cyril Spinetta " a envisagé l'hypothèse d'une croissance nulle de l'offre de la compagnie Air France, en nombre de sièges-kilomètres offerts en 2009 et en 2010 ", a reconnu un porte-parole du groupe interrogé par l'AFP.Motif de cet abaissement de l'offre : la dégradation de l'économie mondiale, et, partant, la moindre demande de trafic aérien. Mais la maison de courtage Raymond James tempère : " Compte tenu de son offre et de sa structure, Air France-KLM est indéniablement la compagnie qui dispose des meilleurs atouts pour affronter une période qui risque d'être particulièrement difficile ". En témoigne l'évolution boursière des autres compagnies aériennes hier, elles aussi fort malmenées sur toutes leurs places locales.
L'action Air France-KLM, comme tout le secteur aérien, en chute libre
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