« Le gouvernement nous a demandé d'aller plus vite, nous le faisons », déclare un porte-parole du gestionnaire des rails RFF (Réseau Ferré de France), qui a lancé hier l'appel à candidatures pour la construction de la ligne à grande vitesse (LGV) Bretagne-Pays de la Loire. Cette LGV de 182 km entre Le Mans et Rennes sera exclusivement financée par les partenaires publics à hauteur de 3 milliards d'euros. Le chantier fait partie des quatre LGV que Nicolas Sarkozy, dans le cadre de son plan de relance, souhaite mettre en ?uvre « simultanément entre 2010 et 2012 », selon RFF. Ainsi, « la ligne Tours-Bordeaux, le deuxième tronçon de celle du TGV Est et le tracé de contournement entre Nîmes et Montpellier » devraient faire l'objet d'appels d'offres « dès 2009 », précise RFF.La LGV Tours-Bordeaux, projet estimé à 7 milliards, dont 3,5 milliards à la charge du maître d'?uvre, fera l'objet d'un appel d'offres « dans les prochains mois » pour aboutir à une offre finale « en septembre ou octobre 2009 ». Mais Bouygues, Eiffage et Vinci se montreraient frileux pour les investir, selon « Le Figaro ». « Les entreprises font pression pour qu'une partie des risques qui leur revient soit assumée [par le public] comme cela a été le cas pour le projet GSM-R », qui vise le renouvellement de la télécommunication des rails pour 1 milliard. « GSM-R a pourtant récolté quatre offres différentes, le 2 décembre », note RFF. Marine relinge

latribune.fr

07 Jan 2009, 1:30

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