Exit Serge Weinberg, Gilles Pélisson est désormais seul maître à bord du paquebot Accor. Le groupe d'hôtellerie a annoncé hier sa nomination en tant que président du conseil d'administration à l'issue d'un conseil qui a tenu toutes ses promesses.« La majorité des membres du conseil ayant souhaité réduire le nombre des administrateurs et mettre un terme à la dissociation des fonctions de président du conseil et de directeur général, le président du conseil d'Accor, ainsi que cinq autres administrateurs, ont démissionn頻, a indiqué hier le groupe Accor après le conseil. Parmi les sortants, le patron de la Caisse des dépôts, Augustin de Romanet, mais aussi Baudoin Prot, le numéro un de BNP Paribas. Soucieux, depuis plusieurs mois, de retrouver les pleins pouvoirs au sein du groupe hôtelier, Gilles Pélisson a donc obtenu gain de cause. Non sans provoquer des commentaires peu amènes du président du conseil sortant, Serge Weinberg qui, dans un communiqué hier soir écrivait : « Le concert Colony et Eurazeo et certains administrateurs ont entendu remettre en cause l'équilibre de gouvernance pour modifier la composition du conseil d'administration et réunir les postes de président et de directeur général. » Position qui risque, à nouveau, de mettre sur le devant de la scène des problèmes de gouvernance au sein d'Accor. Rappelons que l'arrivée de Gilles Pélisson avait provoqué quelques dissensions au sein des actionnaires du groupe hôtelier, dissensions qui avaient été éteintes avec la création de cette double gouvernance. Gilles Pélisson a décidé aujourd'hui de rompre cet équilibre. Mais à quel prix ? Le rôle de Colony et Eurazeo est manifestement prépondérant. Accor publie aujourd'hui ses résultats. G. V et P. B. B. Le rôle de Colony et Eurazeo est manifestement prépondérant. Accor publie aujourd'hui ses résultats.

latribune.fr

09 Mars 2009, 1:29

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