TélécomsÀ Châteaufort, dans les Yvelines, les 700 salariés de Nortel retiennent leur souffle. Le tribunal de commerce de Versailles se prononce aujourd'hui sur la mise en liquidation judiciaire de la filiale française de l'équipementier télécoms en faillite depuis le 14 janvier. Si le tribunal donne son aval, le plan de suppression de 500 des 700 postes de l'activité de recherche et développement entrera en vigueur. En parallèle, la société disposera d'une période de trois mois, renouvelable une fois, pour trouver un repreneur pour les 200 salariés conservés à l'issue du plan. Ces derniers sont chargés des activités de supports et ont comme premier client Bouygues Télécom. Si Nortel Networks SA ne trouve pas d'ici à six mois maximum un repreneur, c'est sa disparition totale qui est programmée. Les syndicats ont été reçus vendredi par le cabinet de Christine Lagarde. « Nortel n'a donné aucune garantie sur les reclassements. Le ministère a gelé leurs 25 millions d'euros de crédits de recherche », indique une source syndicale. En France, il ne resterait alors que les 130 salariés de l'autre filiale de Nortel, dédiée à la commercialisation. S. C.

latribune.fr

06 Juin 2009, 1:40

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