L'ouverture de la boîte aux lettres devrait être moins douloureuse en cette fin d'été pour près de 6 millions de foyers modestes. Il s'agit des 4 millions de contribuables qui sont imposés dans la tranche de 5,5 % qui bénéficient de la suppression des deux tiers de leur impôt sur le revenu, et des 2 millions de foyers relevant de la tranche à 14 % et dont le revenu imposable par part ne dépassait pas 12.473 euros, pour qui l'allégement est dégressif. L'Élysée avait indiqué en juillet, lors d'une première évaluation, que cette mesure annoncée lors du sommet social du 18 février devait représenter « en moyenne » 200 euros d'impôts en moins cette année pour les foyers concernés. À Bercy, on précise qu'un bilan complet sera présenté dans les prochains jours. Initialement, le coût total de la mesure avait été chiffré à 1,1 milliard d'euros. L'économie d'impôt devrait être particulièrement sensible à l'occasion du paiement du dernier tiers, lequel est dû au 15 septembre. C'est en tout cas ce que prévoyait l'Insee en juin lors de la publication de ses prévisions sur l'évolution des revenus des ménages. L'Institut estimait que le 1,1 milliard d'impôt non réclamé se répartissait de la manière suivante : 200 millions d'euros au printemps et 900 millions sur la fin de l'année. A. E.

latribune.fr

05 Sept 2009, 1:40

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