Berlin doit statuer ce soir sur le sort d'Opel

utomobileÀ l'issue d'un sommet regroupant toutes les parties concernées, le gouvernement allemand devrait faire connaître ce soir son candidat préféré à la reprise d'Opel. Hier, Berlin avait fait savoir que toutes les options resteraient ouvertes jusqu'à la décision finale prise aux États-Unis par General Motors, propriétaire de la firme de Rüsselsheim.L'équipementier austro-canadien Magna et ses alliés russes, Sberbank et GAZ, font toujours figure de favoris. Cette offre, qui supprimerait 2.500 emplois en Allemagne, a le soutien de trois des quatre Länder concernés et du Parti social-démocrate (SPD). Mais le Land de Rhénanie-du-Nord-Westphalie l'a rejeté en raison des suppressions de postes prévues à Bochum, où 2.200 emplois seraient rayés de la carte. Selon le quotidien « Frankfurter Allgemeine Zeitung », Magna plancherait encore sur son projet.proposition amélioréeFiat n'a, toutefois, pas dit son dernier mot. Hier, l'administrateur délégué de la firme italienne, Sergio Marchionne, était à Berlin pour discuter avec la chancelière Angela Merkel. Fiat aurait substantiellement amélioré son offre. Selon l'agence Bloomberg, il ne demanderait plus que 3 milliards d'euros de garanties publiques et ne souhaiterait plus supprimer « que » 1.600 à 2.000 emplois en Allemagne. Le ministre de l'Économie, Karl-Theodor zu Guttenberg, a affirmé hier qu'il n'y avait « aucun favori » et que l'offre de Fiat était « sérieuse ». Le dernier candidat à la reprise, le fonds américain Ripplewood, semble hors course. Le ministre a par ailleurs évoqué un quatrième candidat chinois.Outre l'emploi, les demandes de garanties pèseront sur la décision de Berlin. Une partie de la grande coalition, notamment la CSU bavaroise, est réticente à distribuer les aides publiques. Lundi, Karl-Theodor zu Guttenberg, membre de la CSU, n'a pas exclu une « faillite ordonnée » d'Opel, si les candidats n'amélioraient pas leurs offres. Car le sauvetage risque de coûter cher à l'État. En plus des garanties réclamées par les candidats, les Länder et l'État fédéral doivent assurer un financement de 1,5 milliard d'euros pour Opel en le plaçant dans le cadre d'une fiducie hors de portée d'une faillite de GM. Mais, là encore, cette solution est loin d'être finalisée. nInfographie0 mm x 0 mm
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