Lorsque Vladimir Poutine s'est irrité de la contrebande vendue sur le marché de Tcherkizovski le mois dernier, des dizaines de milliers de vendeurs ont eu froid dans le dos. Et avec raison car, quelques jours plus tard, la police russe fermait sans préavis le marché, jetant sur le pavé près de 60.000 Chinois. Les conséquences vont beaucoup plus loin car une grande partie des marchandises écoulée à Tcherkizovski sont produites en Chine. Les intérêts de nombreux hommes d'affaires sont en jeu, d'autant que la police russe bloque l'accès au marché. Irrité de l'attitude des autorités russes, Pékin a envoyé une délégation officielle pour résoudre le problème alors que la presse chinoise se déchaîne déjà contre Moscou et la corruption des douaniers. E. G., à Moscou

latribune.fr

10 Août 2009, 1:38

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