La Société Générale mise toujours sur le marché russe

quela société générale croit dur comme fer dans la capacité de rebond du marché russe, et dans ses perspectives de croissance à long terme. Faisant fi de l'augmentation du coût du risque et des inquiétudes des analystes, la banque de la Défense continue d'augmenter sa participation dans sa filiale locale Rosbank. Elle a annoncé avoir acquis une part supplémentaire de 7 % dans la banque de détail russe. Ce bloc d'actions lui a été cédé par Interros, un des plus importants conglomérats russes (présent notamment dans les secteurs minier, financier et dans les médias), mais la Société Généralecute; Générale n'a pas souhaité en dévoiler le prix. objectif de long terme Sa participation, à l'origine 10 % en juin 2006 (puis 20 % en juillet), est passée au-dessus des 50 % en février 2008 après l'exercice d'une option d'achat. Elle ressortait à 57,68 % à la fin du premier trimestre 2009 et atteint maintenant 64,7 %. Dans le contexte financier actuel, la décision ne manquera pas de surprendre. En effet, les établissements d'Europe centrale et orientale ont particulièrement souffert de la crise financière. La Russie a tout particulièrement pâti de la chute des cours du pétrole et de la baisse de la demande pour les matières premières. Mais, comme elle le précise dans son communiqué, la banque « confirme par cette opération sa confiance dans les perspectives de développement de Rosbank et du marché bancaire russe ». Pour un bon connaisseur du dossier, « si la banque est bien gérée, en gardant à l'esprit les spécificités russes, il n'y a pas lieu de s'inquiéter ». De son côté, Frédéric Oudéa a récemment réaffirmé à plusieurs reprises son attachement à la stratégie de développement de la banque en Russie. Rosbank, qui a engagé un programme de réduction de coûts, devra développer sa base de dépôts afin de s'assurer l'assise financière nécessaire pour maintenir sa position de leader auprès des grands comptes. Un objectif de long terme dans un pays où les épargnants, échaudés par la crise financière de 1997, ont gardé l'habitude de thésauriser leurs liquidités en dollars. L'enjeu est d'importance pour la Société Généralecute; Générale, d'autant que la Russie affichait déjà, au premier trimestre 2009, 23 % de ses encours de crédit pondérés et 21 % de son produit net bancaire. Le pays représente sa principale exposition étrangère, avec un coût du risque de 381 points de base, contre 173 en moyenne à l'international. Outre Rosbank, elle y détient déjà une filiale de services financiers spécialisés, Rusfinance, ainsi que BSGV, qui regroupe les activités de banque de détail lancées par la Société Généralecute; Générale en Russie avant l'acquisition de Rosbank. S. R. et B. J.
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