balles perdues

Richard Millet a si souvent fustigé la médiocrité de la littérature contemporaine qu'il est désormais voué à l'excellence. Son nouveau roman, « La Confession négative », est écrit d'une façon admirable. Il a parfois même l'allure d'un pastiche de « à la recherche du temps perdu »?! Pourtant, ce dernier livre ne suscite pas la jubilation propre aux chefs-d'?uvre. Difficile d'éprouver de l'empathie pour le personnage principal, un jeune écrivain parti au Liban en 1975 faire l'expérience de la guerre et qui confesse, à la fin du roman, « être navré de laisser derrière [lui] le bruit si familier de la guerre, et cette poussée vitale infiniment supérieure à la paix de l'Europe où on mourrait bientôt d'ennui ». A. A.« La Confession négative », de Richard Millet, aux éditions Gallimard ? 524 pages, 22,50 euros.
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