Après un déficit semestriel historique, le groupe table sur une perte opérationnelle courante de 1 à 2 milliards d'euros sur l'année, avec un marché européen en baisse de 12 %. Le cash-flow devrait devenir négatif sur la seconde partie de 2009. Mais, relativement peu endetté, fort du lancement de modèles clés (Peugeot 3008 et 5008, Citroën C3), doté d'une nouvelle équipe dirigeante expérimentée, PSA Peugeot- Citroën a des atouts pour rebondir. Le groupe vise en principe l'équilibre d'exploitation l'an prochain.Philippe Varin, qui a pris début juin la tête du constructeur, veut que celui-ci devienne un acteur mondial. Aujourd'hui, à peine le tiers des ventes sont réalisées hors des 30 pays d'Europe. Le patron se dit prêt pour cela à nouer des alliances sous certaines conditions, dont le maintien de l'indépendance. Il espère ainsi atteindre notamment la taille critique en Chine et en Amérique latine, où PSA affiche une faiblesse chronique. Philippe Varin souhaite aussi internationaliser le management du groupe, jugé trop franco-français. page 10 et éditorial page 7

latribune.fr

13 Août 2009, 1:39

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