Dans une lettre datée du 6 mai, le physicien Raymond Sené indiquait qu'il quittait la commission présidée par Raymond Castaing. Cette lettre figure en annexe du rapport de la commision. « Je ne crois pas à la logique industrielle des "réacteurs à neutrons rapides-sodium-uranium" (RNR). Elle conduit à une machine beaucoup trop complexe pour avoir une fiabilité industrielle en accord avec les exigences de sûreté », écrit-il notamment. « Ma réponse à la question contenue dans notre lettre de mission, "Superphénix peut-il satisfaire aux trois points du programme d'acquisition de connaissance ?", est clairement non », poursuit-il. Selon lui, seul le premier point du programme d'acquisitions de connaissance « pourrait avoir un début de réalisation », soit « produire de l'électricité, unique objectif de ses promoteurs ».

latribune.fr

26 Sept 2008, 1:23

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