Stratégie + Quilvest multiplie les investissements en Extrême-Orient

Entreprises Quilmès, récemment rebaptisé Quilvest accroît son exposition sur l'Asie. Ce groupe de droit luxembourgeois, coté depuis 1913 à Paris, vient de fêter ses 110 ans. Et il a radicalement changé de statut. En 1991, la société toujours contrôlée par les descendants du roi de la bière argentine Otto Bemberg s'est scindée en deux entités. Les actifs industriels, dont les brasseries, ont été regroupés dans Quilmès Industrial. L'autre partie du groupe, Quilvest, est un fonds d'investissement à caractère international avec 282 millions de dollars d'actifs. Présent dans le saucisson en France avec Loste, dans l'hôtellerie britannique avec Malmaison ou dans les valves industrielles avec Hunt aux Etats-Unis, le groupe gère une cinquantaine de lignes. Selon les dirigeants de Quilvest, l'endroit du globe où le retour sur investissement pourrait s'avérer le plus juteux dans les années à venir est bien l'Extrême-Orient. « On a commencé à s'y intéresser il y a douze ans », explique Chistian Baillet, directeur général de Quilvest. Associé à une équipe de financiers locaux qui « travaille » les dossiers, Quilvest a aujourd'hui 8 % de son portefeuille placé dans cette région et a l'intention de porter rapidement cette part à 18 %. Depuis le début de l'année, cinq investissements dans la région ont été réalisés. Quilvest a mis 1,5 million de dollars pour prendre 20 % d'Advertasia, une société qui développe les abribus en Chine Populaire. Ou encore 1,2 million de dollars dans Chicken Pie qui exploite les enseignes Pizza Hut et Kentuky Fried Chicken en Indonésie, à Taiwan et à Hong Kong. P.-H. M.
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