Barclays veut investir 1,5 milliard d'euros dans sa banque de détail

Au moment où Lloyds Banking Group annonçait mercredi la fermeture de 265 de ses agences bancaires en octobre et novembre prochains, John Varley, directeur général de Barlays Plc présentait sa stratégie de développement dans la banque de détail sur les quatre prochaines années. Il a dévoilé des investissements totaux d'un milliard de livres (1,22 milliard d'euros) d'ici à 2013. RééquilibrageAprès le rachat des activités américaines de Lehman Brothers fin 2008, qui avait renforcé sa présence dans la banque de financement et d'investissement, cette dernière activité représentait l'an dernier la moitié des revenus de Barclays. Ses dirigeants ont souhaité rééquilibrer leurs sources de revenus et ramener à un tiers la contribution de la BFI. Avec les annonces de mercredi, la banque réinvestit le métier du détail qui génère 34 % de ses revenus, et dont la récurrence fait généralement le bonheur des banquiers. Ces dépenses annuelles de 250 millions de livres concerneront notamment des développements technologiques. Barclays qui totalise 37 millions de clients dans le monde prévoit de conquérir 3 à 4 millions de nouveaux clients. Aujourd'hui, 39 % des revenus de la banque de détail proviennent des réseaux de Grande-Bretagne, une activité à peine moins lourde que celle, mondiale, des cartes de crédit (40 %). L'Europe continentale, quant à elle, représente 15 % de ses revenus. C'est en Espagne que Barclays est la plus présente (900.000 clients), au Portugal (700.000 clients), en Italie (600.000 clients) et dans une moindre mesure, en France (200.000 clients). Antony Jenkins, responsable de la ligne métier depuis novembre dernier, a précisé que Barclays avait vocation à être dans le « top 5 » de chacun de ces pays.Néanmoins, si elle entend partir à la conquête de nouveaux clients, la banque dans son plan stratégique a indiqué qu'elle préférait miser « sur la profondeur, non sur l'étendue ». Cela devrait se traduire par une amélioration du ratio dépôts/crédits, une baisse de son coefficient d'exploitation (de 53 % actuellement à moins de 50 % en 2013) et une capacité à générer du profit. A cet égard, Barclays dont le retour sur investissement dans la banque de détail s'établit à 10 % en 2009, devrait atteindre 15 % en 2013.
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