Luxe« C'est le Père Noël que je n'attendais plus ! » L'administrateur judiciaire Régis Valliot a du mal à cacher son excitation face à la dernière offre en date pour la reprise de la maison Lacroix, celle du cheikh d'Adjman, un des plus petits États des Émirats. « C'est une offre idéale qui reprend tout le personnel et satisfait le créateur et les actionnaires actuels », continue l'administrateur. borletti a jeté l'épongeLe cheikh Hassan ben Ali al-Naimi propose en effet de reprendre la totalité des 120 salariés du groupe, ses 14 millions de créances auprès des fournisseurs, ainsi qu'une partie de la dette d'environ 30 millions d'euros contractée par les frères Falic, propriétaires de la maison de couture, auprès de sociétés de leur propre groupe. Il entend même doter la maison de 70 millions de fonds propres pour lui permettre de relancer l'ensemble de ses activités (haute couture, prêt-à-porter, licences). Au total, ce seraient ainsi plus de 100 millions d'euros qui y seraient réinvestis. Le groupe italien Borletti, candidat à la reprise, vient, lui, de jeter l'éponge par manque de financement ou de sécurité juridique. Les autres repreneurs, Bernard Krief Consultant et l'homme d'affaires Prosper Amouyal, restent en lice. S. L.

latribune.fr

01 Oct 2009, 1:46

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