Des applications pour les pays pauvres

téléphonie mobileUne révolution silencieuse. Il y a cinq ans, 1 % de la population africaine était concerné par la téléphonie mobile. Aujourd'hui, entre 23 % et 27 % des Africains disposent d'un terminal mobile. Suffisant pour ouvrir de larges perspectives pour des opérateurs télécoms à la recherche de relais de croissance. Et surtout pour donner un coup de pouce aux pays pauvres. « Le revenu moyen par abonné de la voix est faible dans ces pays. Les opérateurs ont tout intérêt à développer des services mobiles susceptibles de développer leur revenu, et par là même celui des habitants », souligne Jean-François Soupizet, un responsable européen à Bruxelles, à l'occasion du Digital World Forum (DWF). Ces applications mobiles dopent la croissance, à condition d'en maîtriser les coûts et de développer des interfaces spécifiques. Des agriculteurs indonésiens sont ainsi tenus au courant par texto de l'évolution du prix de marché de leur production. Pour être capable de négocier en connaissance de cause. « Cela leur permet d'augmenter de 10 % à 15 % leurs revenus », affirme Stéphane Boyera, l'un des directeurs du DWF. J. D.
Commentaire 0

Votre email ne sera pas affiché publiquement.
Tous les champs sont obligatoires.

Il n'y a actuellement aucun commentaire concernant cet article.
Soyez le premier à donner votre avis !

-

Merci pour votre commentaire. Il sera visible prochainement sous réserve de validation.