« Une introduction en Bourse est réalisable »

jérôme cazes, directeur général de COFACEComment voyez-vous 2010 ?Le premier trimestre sera bon. Coface franchira une première étape vers son objectif de résultat de 250 millions d'euros en 2012, avec un bénéfice significativement positif, mais au-dessous de 100 millions d'euros.Que pensez-vous des rumeurs sur un intérêt de Scor pour Coface ?Scor nous connaît très bien puisqu'ils ont été notre actionnaire jusqu'en 2002 et qu'ils sont l'un de nos réassureurs. Ils savent que, dans notre métier, le risque s'aggrave vite mais se redresse aussi rapidement. Si leur nom a été cité, c'est peut-être plus pour cette expérience, et donc la capacité qu'ils auraient eu à décider très vite d'une prise de participation en pleine crise. Mais les synergies industrielles ou commerciales sont modestes et pas évidentes à réaliser. Ce contexte est désormais passé. Coface est redressée et la réflexion sur l'actionnariat s'inscrit à moyen terme.Une introduction en Bourse est-elle alors la bonne solution ?Elle est tout à fait réalisable. Nous avons déjà été cotés entre 1999 et 2002 et j'avais mené l'opération. Nous sommes aujourd'hui mieux gérés qu'à l'époque et plus solides. L'assurance-crédit forme aussi un marché dans lequel nous pourrons être comparés à l'autre grand assureur crédit, Euler Hermes, et bientôt au troisième, Atradius, qui a annoncé une mise en Bourse en 2011. Enfin, il y aura dans les années à venir des opportunités de croissance dans notre autre métier de l'affacturage qui va connaître un vaste mouvement de consolidation. Nous disposons aussi de notre agence de notation qui dans le contexte actuel de remise en cause des trois principaux acteurs, tirera son épingle du jeu. M. Pe.
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