Réchauffement entre Pékin et Paris avant la visite de Nicolas Sarkozy

La Chine compte construire 400 villes vertes d'ici à 2020 : pour Jean-Pierre Raffarin, qui était cette semaine à Pékin avec sa casquette de président du comité France-Chine, les entreprises tricolores devraient pouvoir profiter de cette manne. « Il est possible d'envisager une ville verte française avec nos technologies », a expliqué l'ancien Premier ministre. La demande chinoise est telle que Jean-Pierre Raffarin envisage même la création d'un pôle de compétitivité en France juste à cet effet. « Je vais évoquer l'idée avec Christine Lagarde (ministre des Finances) dès mon retour en France », a-t-il annoncé. La Chine cherche de plus en plus à promouvoir une croissance bas carbone comme en témoigne le thème de l'exposition universelle de Shanghai « Better city, Better life (meilleure ville, meilleure vie) », à laquelle se rendra le président Nicolas Sarkozy.à moins d'un mois de cette visite d'état, le comité France-Chine, dont la vocation est de resserrer les liens entre les entreprises françaises et chinoises, se veut optimiste. à l'occasion de sa visite à Pékin, Jean-Pierre Raffarin, qui a souvent joué les émissaires du gouvernement français auprès de Pékin au cours des dernières années, a confirmé que les relations franco-chinoises s'étaient normalisées, après le coup de froid provoqué par la rencontre entre Nicolas Sarkozy et le dalaï-lama en décembre 2008. « La confiance est de retour. Les entreprises chinoises cherchent à nouveau des projets avec la France », a-t-il affirmé. Signe de cette réconciliation : Nicolas Sarkozy effectuera la seule visite d'état durant l'exposition universelle. un marché difficileLe président chinois Hu Jintao est, quant à lui, attendu dans la capitale française à la fin de l'année. Officiellement donc tout va bien entre Paris et Pékin. Mais les entreprises françaises sur place se plaignent de plus en plus d'un climat hostile et de difficultés à pénétrer le marché. La Chine a récemment limité les appels d'offres publiques aux technologies chinoises et compliqué ses règles d'importations pour les produits étrangers. « Le climat actuel ne favorise pas les investissements étrangers ici », a rappelé un entrepreneur français installé à Pékin à Jean-Pierre Raffarin. Virginie Mangin, à Pék
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