La Coupe du monde s'ouvre officiellement dans cent jours. Mais dès ce mercredi, un parfum d'Afrique du Sud flottera dans les travées du Stade de France. Les Bleus reçoivent l'Espagne et leurs orfèvres du ballon rond. Un match préparatoire aux allures de révélateur pour les hommes de Raymond Domenech. Face aux champions d'Europe, ils vont pouvoir se jauger. À quitte ou double. Relancer la machine ou replonger dans leurs doutes. « Ce match va nous permettre de nous tester, lance l'attaquant Djibril Cissé. Face à une grosse nation du football mondial, on va voir où on est. On a faim. On a envie de montrer. Et on ne va pas se laisser faire chez nous. » Au Stade de France. Là où ils ont frôlé l'élimination face à l'Irlande en match de barrages il y a trois mois et demi. Cette pelouse sur laquelle Thierry Henry a laissé traîner une main, salvatrice pour les uns, scandaleuse pour les autres... Un épisode que l'enceinte dionysienne n'a pas oublié. Car avant le coup de pouce de son capitaine, la France avait fait peine à voir face aux joueurs de Giovanni Trapattoni. Alors forcément, les retrouvailles avec le public de Saint-Denis s'annoncent particulières. « Ce sera l'occasion de se remettre dans le bain après le match difficile disputé contre l'Irlande, reconnaît le défenseur Bakary Sagna. J'espère que la main de Titi appartient au passé et que les gens lui ont pardonné. » Interrogé en conférence de presse, l'attaquant barcelonais a déclaré n'avoir aucune appréhension à l'heure de retrouver le Stade de France.« une référence »De toute façon, les Bleus vont devoir mettre de côté leurs émotions. Car en face, la Roja arrive en pleine confiance. Impressionnants depuis leur sacre à l'Euro 2008, les hommes de Vicente Del Bosque sont particulièrement motivés. Question de revanche. « On a très envie de jouer contre les Français, surtout depuis ce match de la Coupe du monde 2006 où ils nous ont éliminés [3-1, Ndlr] », clame Fernando Torres, l'attaquant vedette de Liverpool. Les Bleus sont prévenus. Pour tenir tête à la meilleure équipe du moment, ils vont devoir élever leur niveau de jeu. Un examen instructif à trois mois du Mondial. « Le football espagnol est une référence. Donc quoi qu'il arrive, on apprendra quelque chose », résume le néo-international Benoît Cheyrou. « Ce match va lancer notre Coupe du monde, appuie le milieu de terrain Lassana Diarra. On a beaucoup de respect pour l'Espagne. Mais on a de quoi les gêner. à condition de sortir un grand match. » Ce match que les Bleus attendent depuis plusieurs années... n Alexandre Jaquinet irit, suTrois mois après sa fameuse main face à l'Irlande, Thierry Henry a déclaré n'avoir aucune appréhension à l'heure de retrouver le Stade de France.af

latribune.fr

02 Mars 2010, 23:20

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