Tout le monde en veut à l'argent de France Télévisions...qui n'en a plus

Il a du pain sur la planche. Non seulement Rémy Pflimlin, le président de France Télévisions, fait face à des comptes sérieusement déficitaires et doit défendre des mesures d\'économies auprès de l\'Etat, mais il doit aussi défendre les intérêts du groupe face aux patrons de chaînes privées et même... face à Bercy.Une pression venue du privé...Ce mardi 2 avril, les représentants de huit groupes d\'audiovisuel et de presse privés étaient reçus à 11h par François Hollande. Leur objectif : convaincre le Président de la nécessité de maintenir l\'interdiction de la publicité après 20h sur les chaînes publiques. Nicolas de Tavernost (M6), Alain Weill (NextRadio TV), Nonce Paolini (TF1), Christopher Baldelli (RTL), Jean-Paul Baudecroux (NRJ), Denis Olivennes (Lagardère Active), Pascal Houzelot ( chaîne TNT n°23) et François Morinière (L\'Equipe) compteraient même sur l\'application de la loi votée en 2009 sous la présidence de Nicolas Sarkozy, qui prévoit une suppression totale de la publicité sur France Télévisions au 1er janvier 2016.Mais du côté de l\'Elysée, vu la situation financière du groupe audiovisuel public, on pencherait plutôt vers une modification de la législation et l\'exécutif s\'interroge même sur la réapparition de la publicité à l\'écran après 20h. La suppression ? \"C\'est exclu\" confie-t-on depuis l\'Elysée et Matignon, d\'après Les Echos. La décision de rétablir la publicité après 20h sera prise fin 2013, lors des négociations sur le projet de loi de finances pour l\'année prochaine. Elle est évoquée depuis février par le président de France Télévisions.Reste que vu la conjoncture, la publicité est une source de revenus nécessaire mais peu fiable pour France Télévisions. Celle sur laquelle Rémy Pflimlin peut plus durablement s\'appuyer, c\'est la redevance télévision (renommée contribution à l\'audiovisuel public). Seulement là aussi, ça coince.... mais aussi du BudgetAlors que cet impôt a été augmenté de six euros lors des négociations sur le budget 2013, passant de 125 à 131 euros par foyer équipé d\'un téléviseur, le ministère du Budget voudrait récupérer 2 euros de cette augmentation, selon Le Figaro daté du 2 avril. Un ponction qui pourrait rapporter 50 millions d\'euros supplémentaires au budget de l\'Etat. A l\'origine, la hausse prévue était de quatre euros, mais le gouvernement avait proposé une augmentation supplémentaire de deux euros afin d\'atténuer l\'impact de la diminution des dotations publiques de 2,3% et de la baisse des ressources publicitaires. Jeudi, Bernard Cazeneuve, le ministre du Budget, rencontre la ministre de la Culture Aurélie Filippetti, afin de plaider en faveur d\'une ponction de deux euros sur la redevance, dans le but de réussir à boucler le budget de l\'an prochain.Entre les intérêts des uns et des autres - France Télévisions, les chaînes privées, le Ministère du Budget et celui de la Culture - les négociations s\'annoncent tendues, notamment lors des discussions sur le projet de loi de finances pour 2014 cet automne.POUR ALLER PLUS LOIN :>> France Télévisions prévoit une perte de 42 millions d\'euros>> Rémy Pflimlin fait le ménage à la tête de France Télévisions>> Rémy Pflimlin prescrit le régime sec à France Télévisions>> France Télévision étudie l\'arrêt de certaines émissions
Commentaire 1
à écrit le 12/11/2013 à 8:38
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tout simplement supprimons ce service public qui nous apporte rien place au privé qui se débrouille tres bien sans subventions

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