J ? 6 pour les premiers sites légaux de paris en ligne

Les paris sportifs et le poker en ligne vont démarrer officiellement en France la semaine prochaine, soit, comme l'avait promis le gouvernement, juste avant le début, le 11 juin, de la Coupe du monde de football en Afrique du Sud. Dès mercredi 9 juin, un nombre limité d'opérateurs sera en mesure de lancer une offre légale de paris sportifs en ligne. L'Arjel, l'autorité de régulation du jeu en ligne, dévoilera mardi une première liste d'agréments. Le poker devra attendre la fin du mois. Selon nos informations, 25 entreprises ont déposé 35 demandes d'agréments (elles doivent déposer une demande par type de jeu en ligne). Des dossiers de candidature faisant plusieurs milliers de pages. La liste officielle, qui sera rendue publique mardi au « Journal Officiel », ne donnera pas satisfaction à tout le monde. Les refus seront soit définitifs, soit temporaires, dans l'attente d'informations complémentaires. Les prétendants à un agrément doivent notamment donner des garanties sur l'homologation des logiciels de jeux utilisés et sur le système d'archivage électronique des transactions.Le PMU piaffe d'impatienceLe PMU, déjà numéro un français des jeux en ligne sur une seule activité pour le moment, les courses hippiques, espère bien obtenir l'un des premiers agréments. Il piaffe d'impatience. Sans attendre, l'opérateur présente ce 3 juin son nouveau site qui proposera, aux cotés des paris sur les courses de chevaux, des paris sur les épreuves sportives et, à terme, du poker. Le PMU dévoilera également son dispositif marketing pour promouvoir sa nouvelle offre durant la Coupe du monde de football soutenu par une nouvelle campagne de communication. La valeur de ces nouvelles autorisations va se mesurer à la capacité de l'Arjel à bloquer les sites qui n'auront pas d'agrément. L'autorité de régulation en est bien consciente. Et dès l'octroi des agréments, les premières procédures de sanctions devraient être lancées. « Cette loi sur l'ouverture à la concurrence du jeu en ligne repose sur la capacité de l'état à stopper le marché gris », commente en coeur les sites qui ont fait le choix d'être légaux en France. Sandrine Cassini et Héléna Dupuy
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