1. Obligation de conseil  : montrez votre meilleur profil

Tous les professionnels qui commercialisent des produits financiers sont tenus non seulement à une obligation de conseil, mais aussi à une formalisation écrite de leurs recommandations. C'est une conséquence de la directive MIF, qui s'applique aussi bien aux indépendants qu'aux banquiers ou aux assureurs.Pour délivrer un conseil adapté, ces établissements sont donc tenus de s'informer sur la situation du client, ses attentes et ses besoins. D'où ces fameux questionnaires, qui permettent de dresser un tableau patrimonial plus ou moins complet, puis d'orienter vers les solutions en théorie les mieux adaptées. Si quelques questions suffisent en général à cerner ce profil dans les grands réseaux (composition de la famille, niveau de revenus et de patrimoine, objectifs principaux, attitude face au risque...), l'investigation est plus poussée dès qu'on arrive dans l'univers de la gestion de patrimoine ou de la gestion privée. « En refusant de répondre à un tel questionnaire, les investisseurs renoncent d'entrée à la fourniture de tout conseil en matière de placement, puisque l'établissement ne pourra pas leur apporter un éclairage personnalis頻, prévient Me Frédéric Saffroy. Pour réaliser un investissement, ils devront en faire la demande et le professionnel mettra en avant le refus de réponse au questionnaire pour mettre sa responsabilité hors de cause si l'affaire tourne mal. Seul avantage à ne pas répondre : si vous n'aimez pas les sollicitations, vous êtes sûr de ne pas recevoir d'offres commerciales ciblées... E. L.
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