Pour « Newsweek », il est le « top guy ». « Dominique Strauss-Kahn est prêt à diriger la France... ou le monde ? », titre cette semaine en « une » l'hebdomadaire américain en affichant un portrait du directeur général du Fonds monétaire international. Il n'en fallait pas plus pour relancer en France les rumeurs sur le retour imminent du présidentiable socialiste le plus populaire. Signe - paradoxal - d'appétit élyséen, Dominique Strauss-Kahn aurait entamé un régime amaigrissant, selon une de ses proches. Dans l'entourage de Nicolas Sarkozy, on prend au sérieux l'hypothèse d'une candidature de « DSK » en 2012. « Peut-être que pour éviter ça le président devrait dissoudre et nommer Strauss-Kahn à Matignon », plaisante un responsable de l'UMP. Au Parti socialiste, les amis de Dominique Strauss-Kahn mettent en garde contre tout enthousiasme précipité. Mais certains estiment que « la machine est lancée ». Date butoir mi-2011Le mandat de Dominique Strauss-Kahn au FMI expire fin 2012 mais, pour briguer la magistrature suprême en France, l'ancien ministre de l'Economie devrait évidemment se déclarer bien plus tôt. On parle de juin 2011, après le sommet du G20 en France. Le PS a en effet arrêté un processus de désignation de son candidat à travers des primaires qui devraient être organisées d'ici l'automne 2011. Pour se lancer dans la course, Dominique Strauss-Kahn devra parvenir à un accord avec la première secrétaire du parti, Martine Aubry, et écarter les autres candidats potentiels, comme François Hollande ou Ségolène Royal. H. F.
Dominique Strauss-Kahn au régime présidentiel
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