Après avoir ouvert les portes des Bourses du monde entier grâce aux CFD (contrat pour la différence) offrant aux investisseurs particuliers un accès à plus de 7.000 actions cotées sous toutes les latitudes, les intermédiaires financiers spécialisés dans les CFD et le Forex (marché des changes) vont plus loin et offrent à leurs clients des « stratégies prêtes à l'emploi » ou le trade en un clic de souris. C'est ce que vient de lancer Saxo Banque avec son Trade Maker. « Nous avons apporté beaucoup d'innovations technologiques avec nos plates-formes de transactions électroniques, mais notre avenir passe par le développement des services. Et notamment grâce à notre expertise, à des stratégies immédiatement applicables par nos clients », nous précisait lors d'un passage à Paris Lars Petersen, fondateur de Saxo Bank, la maison mère danoise de son homonyme français.scénarios de marchéLes émetteurs de warrants avaient déjà beaucoup affiné leurs conseils. Certains, comme Société Généralecute; Générale, vont jusqu'à proposer l'achat d'un call ou d'un put warrant étayé sur un scénario de marché tiré d'une analyse fondamentale et d'une analyse technique sur telle ou telle valeur et la mise en avant des performances anticipées si le scénario est réalisé ou invalidé. De son côté, BNP Paribas présente chaque jour sa sélection de warrants et certificats dans son « Réveil boursier » et tous les mois ses « Potentiels du moment ». Quant à Commerzbank, il multiplie les conseils au travers de sa publication mensuelle « Strike ». Des propositions que l'on retrouve fréquemment chez les courtiers en ligne.grandes paires de devisesAvec Trade Maker, Saxo Banque passe à la vitesse supérieure. Le spécialiste du Forex et des CFD propose ainsi quotidiennement une dizaine de stratégies prêtes à l'emploi pour lancer des transactions sur les grandes paires de devises comme l'euro-dollar, le dollar yen ou l'euro-livre.Trade Maker fournit des signaux d'entrée et de sortie, des prix d'ouverture et de fermeture de la position, et les niveaux de stops (niveaux d'invalidation de la stratégie) pour chaque transaction proposée. Chaque idée est illustrée par un graphique montrant ces niveaux, ainsi qu'un texte explicatif. Un ticket d'ordre déjà complété rend l'exécution de l'ordre très rapide. Il ne reste plus alors à l'investisseur qu'à choisir le montant qu'il veut affecter à la transaction. J.-P. G.

latribune.fr

05 Sept 2009, 1:38

Partager :