Les chambres d'hôtes mettent les hôteliers en colère

L\'Umih part en croisade contre l\'hébergement illégal. Le syndicat a assigné une cinquantaine d\'établissements en justice. Motif : statut de commerçant non conforme, ou encore non respect de la législation qui encadre les chambres d\'hôtes. 50 recours ont été déposés en justice : 25 établissements ont été assignés au tribunal de commerce pour concurrence déloyale, et 25 autres pour les contraindre à s\'inscrire au registre du commerce. Le syndicat vise les chambres d\'hôtes qui ne respectent pas la loi, en dépassant par exemple le quota de cinq chambres pouvant accueillir quinze personnes dans la maison du propriétaire. Selon Roland Héguy, président de l\'Umih, « Le commerce illégal dans ce domaine se développe de manière vertigineuse en cette période de crise. »« Alerter plutôt que dénoncer »L\'Umih précise que son intention n\'est pas d\'attaquer les établissements mais bien de mettre en garde les pouvoirs publics face au problème. Le président de l\'Umih des Bouches du Rhône, Pierre Paul Alfonsi, rappelle ainsi que \"c\'est à l\'Etat de mettre des règles et pas aux hôteliers de faire de la délation\". Ce jeudi, la ministre chargée du Commerce et du Tourisme, Sylvia Pinel, recevait une délégation du syndicat. Elle a alors assuré que « le problème était identifié et le gouvernement a mis en place un groupe de travail sur l\'hôtellerie à la fin de l\'année dernière\".  L\'organisation syndicale estime entre 100 000 et 150 000 le nombre d\'établissements illégaux dans le pays. Mais le combat ne s\'arrête pas là. L\'Umih compte s\'attaquer prochainement à la vente d\'alcool et à la restauration clandestines. 
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