LA VALEUR À SUIVREL'annonce d'un partenariat avec le studio de production britannique Aardman, célèbre pour ses films de Wallace et Gromit, a fait bondir le titre de plus de 4 %. Pourtant, en termes de chiffre d'affaires, cette collaboration autour des « Lapins Crétins », serait, selon les équipes d'Arkéon Finance, peu significative.Car Ubisoft est avant tout une société qui tire l'essentiel de ses revenus de l'édition de jeux vidéo. Le groupe possède 19 produits vedettes, dont Assasin's Creed qui contribue à hauteur de 15 % à 20 % du chiffre d'affaires.Partenariat logiqueMais le groupe ne peut ignorer la tendance au rapprochement entre l'industrie du jeux vidéos et celle des films. Les succès du grand écran se déclinent souvent, à l'instar d'Avatar, en jeux vidéos. De même, certains jeux phares, comme Prince Of Persia, connaissent une seconde vie dans les salles obscures. Le groupe s'est donc positionné sur ce créneau, et l'annonce du partenariat en est la parfaite illustration. Le marché a d'autant plus apprécié cette annonce, qu'elle devrait préfigurer l'avenir d'Ubisoft. Selon un spécialiste du secteur, un rapprochement, à moyen terme, de l'éditeur français avec un grand groupe de médias américains (Time Warner, News Corp...) pourrait faire sens. En attendant, le titre devrait connaître un regain d'intérêt malgré sa hausse de plus de 35 % en trois mois. Après plus d'un an de conjoncture difficile, pour les éditeurs de jeux de salons, la tendance devrait s'inverser avec le lancement de plusieurs nouveautés, dont la Kinect pour Xbox, où Ubisoft a pris de l'avance sur ses concurrents. Jacques Nédellec+3,98 %

latribune.fr

05 Oct 2010, 23:32

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