Red Hat creuse son sillon de trublion

Si les directeurs de système d'information adorent simplifier leur informatique pour la rendre plus flexible, ils aiment conserver un certain nombre de fournisseurs pour faire jouer la concurrence. Tel est le rôle pris par Red Hat, spécialiste du système d'exploitation Open Source Linux, qui, à coups d'acquisitions a renforcé son offre en matière d'infrastructure informatique. On ne parle pas là des applications ni des réseaux mais des logiciels qui vont faire fonctionner les applications.Dans le cas de RedHat, il y a un logiciel pour les serveurs et les postes de travail (RedHat Linux), concurrent de Windows de Microsoft mais aussi d'Unix. Ce dernier fut un grand système d'exploitation dans les années quatre-vingt ; il est aujourd'hui vieillissant et donc onéreux. « Nous prenons régulièrement des parts de marché sur Unix », confie Franz Meyer, directeur général Europe de RedHat. Réseau d'échange d'informationsL'autre grand pilier de RedHat se situe dans ce qui est appelé le « middleware », c'est-à-dire les procédures qui permettent l'échange de données entre diverses applications et surtout la disponibilité de ces applications. Deux poids lourds se partagent le marché, IBM, avec Websphere et Oracle, avec WebLogic. Et il faut aussi compter avec JBoss, l'offre concurrente du trublion RedHat. « Nous avons positionné JBoss comme une alternative au duopole IBM et Oracle », souligne Franz Meyer. Enfin, RedHat s'est aussi intercalé entre VMware, Microsoft et Citrix sur le marché en forte croissance de la virtualisation des serveurs. Cette technique permet de faire tourner plusieurs applications critiques sur un seul serveur. P. B.
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