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C'est finalement le tandem formé par l'entrepreneur germano-américain Nicolas Berggruen et par le groupe BCBG Max Azria qui a été choisi pour reprendre le groupe allemand de grands magasins Karstadt, une enseigne historique créée en 1881. Et ce, face au consortium germano-suédois Triton et au fonds Highstreet, propriétaire de la plupart des locaux de Karstadt.L'enseigne Karstadt, qui compte 120 magasins, appartenait au groupe de tourisme Arcandor qui a déposé son bilan il y a un an après avoir tenté en vain d'obtenir l'aide du gouvernement. Un comité des créanciers s'était réuni lundi pour examiner les différentes offres et faire son choix. La proposition retenue avait obtenu lundi le soutien du puissant syndicat de salariés Verdi. Officiellement parce qu'elle était la plus intéressante en terme de durée et de financement, selon un porte-parole du syndicat. Mais surtout, sans doute, parce que le tandem de repreneurs a assuré qu'il ne toucherait pas aux effectifs. Il espère en revanche obtenir des rabais sur les loyers. Entrepreneur français« Nous avons une occasion unique de redresser cette entreprise et d'en faire la perle du commerce de détail allemand », a commenté Max Azria, un entrepreneur français qui a créé son entreprise aux Etats-Unis et qui a notamment repris Alain Manoukian. « Nous sommes impatients de nous lancer dans cette nouvelle voie dont nous avons rêvé pour Karstadt » a ajouté David Jehan, directeur des opérations internationales de BCBG Max Azria. Nicolas Brueggen, pour sa part, est le fils du collectionneur d'art Heinz Brueggen, revenu à Berlin après avoir fui l'Allemagne nazie et qui a légué à la capitale allemande l'essentiel de sa collection.
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