Confusion autour de la reprise de Christian Lacroix

habillementLa maison de couture Christian Lacroix, en redressement judiciaire, devra encore patienter pour être fixée sur son sort. Le comité d'entreprise chargé d'étudier les offres est repoussé au 14 septembre. Selon l'administrateur judiciaire, Régis Valliot, « il faut trouver une solution rapidement » car, « à la fin du mois, il n'y aura plus suffisamment de trésorerie pour continuer ». À ses yeux, les offres déposées jusqu'ici ne peuvent pas être considérées comme sérieuses.Cet avis est un camouflet pour le groupe Bernard Krief Consulting. Son dirigeant, Louis Petiet, affirme à « La Tribune » « avoir un projet pour sauver Christian Lacroix ». « À notre connaissance, nous sommes les seuls à avoir déposé une offre dans les temps, c'est-à-dire le 21 août dernier, avant 10 heures du matin. » Krief, propriétaire du numéro un mondial du fil DMC, prévoit le maintien de 105 salariés sur 124 et le triplement des effectifs dans les cinq prochaines années. « Nous voulons relancer des activités de production en France, développer la distribution en portant le nombre de boutiques à la marque de 2 à 200 dans le monde et créer une école de jeunes créateurs », explique Louis Petiet. Pour lui, il n'est plus question d'une alliance dans ce dossier avec le groupe Borletti. « Ils ont voulu nous doubler en déposant leur propre offre », s'insurge le responsable de Krief.Le groupe italien Borletti reste intéressé par le dossier. L'administrateur judiciaire « tente un rapprochement » entre Borletti, propriétaire de la chaîne de magasins Printemps, et les actuels propriétaires, les frères Falic, qui ont racheté la maison de couture en 2005 au groupe LVMH. Les contacts entre les deux parties auraient débuté fin août, selon le cabinet de l'administrateur judiciaire. Le projet initial des frères Falic prévoyait la suppression de 112 emplois sur 124, la disparition des activités de couture et de haute couture et le maintien des licences. « Ce plan de continuation serait une fausse continuation de l'entreprise Christian Lacroix », s'insurge Louis Petiet. Le porte-parole du comité d'entreprise estime que « l'offre de Krief est la plus intéressante sur le plan de l'emploi ». Réponsee;ponse dans une semaine. H. D.« Le groupe Borletti a voulu nous doubler en déposant sa propre offre », s'insurge le responsable de Krief.texte d'exergue habillé et appliquer sur-lignage exergue colfine
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