Comment Dubaï tente de séduire les entreprises du monde ent...

Comment Dubaï tente de séduire les entreprises du monde entierLe projet pharaonique Dubai World Central (DWC), encore au stade de la maquette, commence à prendre forme. S'affichant comme le point de transit logistique idéal entre Rotterdam et Singapour, il attise déjà la curiosité des professionnels.Le panorama est impressionnante : des dizaines de gigantesques hangars s'alignent à perte de vue, tandis qu'au loin l'activité sur les pistes de l'aéroport international Al Maktoum est intense. Bienvenue à Dubai World Central (DWC). Même si ce n'est encore qu'une maquette, le projet pharaonique commence à prendre forme. Malgré la conjoncture plus que difficile dans la région, les professionnels de la logistique et des transports se sont retrouvés la semaine dernière dans la deuxième ville des Émirats arabes unis pour une édition exceptionnelle de la SITL (Semaine internationale des transports et de la logistique). perspectives commercialesMême si les allées ne sont pas pleines de visiteurs, la plupart des grands acteurs ont choisi de venir à Dubaï rencontrer les décideurs locaux et? jeter un ?il sur DWC dont les perspectives commerciales paraissent des plus attractives. « Ici, on peut trouver des solutions locales à des problématiques globales, explique Dick Van den Broek Humphreij, directeur de l'European Shipper's Council, l'association des chargeurs européens. Dubaï est en passe de devenir un des centres majeurs du commerce international. » Il faut dire que la situation de l'émirat est idéale pour accueillir les flux transitant entre Amérique du Nord, Europe et Asie. « Nous sommes un point de transit logistique idéal et notre aéroport est le plus grand entre ceux de Rotterdam et Singapour », confirme Khalifa Al Zaffin, directeur général de DWC. Mais aussi un marché unique pour les produits de luxe. C'est pourquoi Bruno Lafon, président de TGD Consolidations, a fait le voyage. Son entreprise logistique est spécialisée dans le regroupement des commandes pour les acteurs du luxe, des vins et des spiritueux, PME et grands groupes. Le marché est cependant difficile à attaquer car les interlocuteurs émiriens, mais aussi indiens et pakistanais, ne sont pas toujours formés à la logistique internationale. partenariat universitaire« Il n'existe aucune école, aucun centre de formation à ces métiers à Dubaï, confirme Dominique Estampe, directeur de l'Isli, l'école de management de Bordeaux spécialisée dans la logistique internationale. Nous sommes venus rencontrer à la fois d'éventuels étudiants, en formation initiale ou continue, mais aussi tâter le terrain pour un éventuel partenariat avec des universités émiriennes. » Et pour l'aider à attirer de nouvelles recrues, il est venu avec Nuha A. Luqman. Cette jeune femme, collaboratrice du groupe Total à Abu Dhabi, est la première émirienne à avoir suivi le mastère de management de la supply chain (chaîne logistique) globale. Pour faire fonctionner le futur DWC, « il y a encore loin de la gourde aux lèvres ». Béatrice Delamotte, à Dubaïdéveloppement
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