Les chargeurs français guettent les opportunitésLa superficie du port de Dubaï ? 1,4 million de m2. De quoi faire rêver les plus grands ports européens? « Mais ce n'est pas forcément le bon mètre étalon, prévient Philippe Bonnevie, délégué général de l'AUTF (l'association des utilisateurs de transport de fret), venu accompagner une délégation de chargeurs français au SITL Dubaï. Ce qui compte, c'est le nombre de containers traités. » Ainsi, en 2008, 12 millions de « boîtes » sont passées par le port, alors que Le Havre n'en traite qu'un peu plus de 2 millions chaque année. Total, Michelin, L'Oréalcute;al, Schneider Electric, etc. ont ainsi fait le déplacement pour découvrir les possibilités offertes par Dubaï et ses infrastructures. « Ils se demandent comment utiliser la zone franche de Jebel Ali pour éclater leurs produits sur la zone, comparer avec les autres grands ports comme Singapour », précise Philippe Bonnevie. Il faut dire que Dubaï se donne les moyens de prendre le leadership logistique dans la région, surtout face à des concurrents tels que l'Arabie Saoudite avec le port de Jeddah. Alors qu'il faut cinq jours pour y dédouaner un container, il suffit de quelques dizaines de minutes sur la Jebel Ali Free Zone. « Même si la logistique pâtit de la baisse mondiale des échanges, c'est un secteur d'avenir pour Duba, insiste Philippe Bonnevie. La construction d'un nouvel aéroport, opérationnel en 2013, la proximité du port de DP World, la zone Jebel Ali sont des atouts pour Dubaï, surtout pour les entreprises qui désirent trouver un hub logistique performant. B. D.

latribune.fr

09 Nov 2009, 1:44

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