Au 31 décembre 2009, Groupama Asset Management (GAM) gérait 88,8 milliards d'euros contre 81,3 milliards fin 2008. Une hausse qui s'explique par un effet marché positif et une collecte nette de 2 milliards. Groupama, qui représente 80 % des encours gérés de GAM, a collecté 1 milliard d'euros, soit autant que la clientèle externe. C'est loin de l'objectif de 5 milliards d'euros de collecte pour 2009. Au final, le chiffre d'affaires et le résultat net de la société de gestion ressortent respectivement à 134,4 millions d'euros (+ 21 %) et 24,2 millions d'euros (+ 58 %). « Nous avons réalisé une forte collecte au premier semestre et la part des frais de gestion variables a augment頻, explique Jean-Marie Catala, directeur du développement de GAM. En revanche, ses charges d'exploitation ont augmenté de 10 %, en raison de nouvelles embauches et de moyens informatiques supplémentaires.faire connaître la marqueAnnoncé comme axe de développement, l'international s'est bien tenu, GAM gérant 7 milliards d'euros pour le compte des filiales étrangères du groupe (Espagne, Grèce, Italie...). À noter que les fonds souverains et le Moyen-Orient sont toujours à l'étude, la difficulté étant de faire connaître la marque, ce qui nécessite du temps et de l'argent. Avec environ 5 % de ses actifs investis en actions, Groupama affiche un taux supérieur à certains de ses concurrents. Mais avec la mise en place de la directive Solvabilité II, l'assureur envisage de la diviser par deux. Pour gérer cette décroissance et accroître ses encours, la société de gestion compte élargir sa base de clientèle externe en France et à l'international en proposant des fonds à forte marge et à valeur ajoutée. Par ailleurs, anticipant la nouvelle directive UCITS IV, mise en application en 2012, GAM créera cette année une Sicav de droit luxembourgeois afin d'avoir un historique de deux ans à présenter aux investisseurs. La société a retenu cette enveloppe jugée préférable pour une commercialisation transfrontalière. Enfin, GAM souhaite devenir un acteur important de la multigestion en France, qui représente un encours de plus de 1 milliard. Thierry Serrouy

latribune.fr

09 Mars 2010, 23:19

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