?php $cleengFullBodyContent = array ( 'price' => 0.49, 'itemType' => 'article', 'shortDescription' => 'Lagardère et Fimalac à l\'assaut du spectacle vivant ', 'url' => 'https://latribune.fr/journal/edition-du-1005/technos-medias/1157069/lagardere-et-fimalac-a-l-assaut-du-spectacle-vivant-.html', 'pageTitle' => 'Lagardère et Fimalac à l\'assaut du spectacle vivant | La Tribune', 'shortUrl' => NULL, 'contentId' => 786345347, ); $cleengPageId = "620703"; $cleengBody = "Longtemps épargné, voire considéré comme le nouvel eldorado de la musique, le marché du spectacle vivant (concerts, spectacles musicaux et one-man-shows) connaît une petite baisse de régime. Si les chiffres ne sont pas alarmistes (- 4 % en 2010), ils traduisent la profonde transformation en cours de ce marché. Estimé à 600 millions d\'euros, équivalent à celui de la musique ou de l\'édition, il connaît depuis quelques années, une vague de concentration. Des mastodontes comme l\'américain Live Nation et, plus récemment, les français Fimalac et Lagardèrerave;re affichent de fortes ambitions.Financier réputé et plus connu des banquiers que des rockeurs, Marc Ladreit de Lacharrière fait depuis deux ans discrètement ses emplettes. Sa société Fimalac vient de faire son quatrième investissement en s\'offrant 40 % d\'Auguri Productions, le producteur des tournées de vedettes comme Vanessa Paradis, Dominique A, ou encore M. Quelques mois plus tôt, c\'est une participation (40 %) dans Gilbert Coulier Productions, le numéro 1 français du secteur (Johnny Hallyday, Michel Polnareff ou Céline Dion), que Fimalac a fait tomber dans son escarcelle. La société s\'est aussi offert 100 % de Vega, numéro 1 dans l\'Hexagone pour l\'exploitation de salles, un des nerfs de la guerre du marché. Enfin, la société détient 40 % du groupe Lucien Barrière, géant de l\'hôtellerie qui exploite des salles et produit chaque année pour ses clients près de 2.500 spectacles.Cap sur la productionDe son côté, le groupe Lagardèrerave;re vient de passer à la vitesse supérieure en créant Lagardèrerave;re Unlimited Live Entertainment (voir « La Tribune » du 6 avril). Dirigée par Jérôme Langlet, la filiale s\'oriente davantage vers la production de spectacles musicaux. Déjà coproducteur de « Mozart l\'Opéra Rock » et de « Dracula », Lagardèrerave;re a l\'ambition de « produire un spectacle par an. Nous voulons aussi produire des tournées d\'artistes confirmés ou en développement, à l\'instar du contrat signé avec l\'humoriste Olivier de Benoist », précise à « La Tribune » Jérôme Langlet. Enfin, le groupe aimerait aussi avoir ses salles et s\'offrirait bien un théâtre à Paris...Face aux appétits de ces multinationales, quelle place restera-t-il aux producteurs indépendants ? Comme le rappelle le syndicat professionnel Prodiss, plus de 800 artistes sont sur les routes chaque année mais les vingt plus grosses tournées réalisent 60 % du marché du secteur. Et 95 % des sociétés de productions sont des PME ayant souvent du mal à joindre les deux bouts. Même une société indépendante et reconnue comme Astérios reconnaît que les temps sont durs. Le producteur, qui exploite des salles comme le Bataclan, peut compter sur « des artistes Thomas Fersen ou Les Têtes Raides, aux publics fidèles et solides » souligne Yann Dernaucourt, n° 2 d\'Astérios. Mais « l\'achat découverte de billets de concerts d\'artistes peu connus a fortement baissé car tout le monde est connu avec Internet ». Difficile dès lors de parier sur de nouveaux chanteurs. Beaucoup d\'acteurs du secteur estiment que la prochaine étape pourrait être l\'arrivée des maisons de disques, qui, en crise, cherchent à diversifier leurs revenus... Sandrine Bajos "; include_once($_SERVER["DOCUMENT_ROOT"]."../inc/cleeng/CleengLayer.php"); ?

latribune.fr

10 Mai 2011, 12:15

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