Les niches fiscales vertes palissent fortement

La crise et l'ampleur des déficits des comptes publics ont eu raison de la fiscalité verte. Dans sa chasse aux niches fiscales, le gouvernement donne en effet de sérieux coups de rabot aux « niches vertes », c'est à dire aux divers crédits d'impôt et avantages fiscaux délivrés pour réaliser des économies d'énergie, moderniser les installations de chauffage, ou encore utiliser des énergies renouvelables.En ce début d'automne 2010, on est loin des rodomontades gouvernementales de l'an passé, qui voyaient un Jean-Louis Borloo, ministre du Développement durable, brandir l'étendard de la fiscalité verte comme un trophée arraché au monde du tout pétrole. L'avantage fiscal permettant une réduction d'impôt de 50 % du coût des panneaux installés sur un toit va être réduit de moitié. Ce crédit d'impôt, qui a entraîné un manque à gagner de 800 millions en 2009, est victime de son succès et ne profite qu'aux ménages aisés, explique le ministère. un engouement inattenduParallèlement, le tarif de rachat des kWh photovoltaïques a été revu à la baisse (? 12 %). Même punition pour le crédit d'impôt développement durable, dont le taux est réduit de 50 % à 25 %. Instauré afin d'encourager les ménages et entreprises à investir dans des panneaux solaires, des chauffe-eau et autres chaudières économes, il a rencontré un engouement inattendu. Et a généré par conséquent un manque à gagner plus important que prévu : 2,8 milliards d'euros au lieu de 1,3 milliard attendu. Rémy J
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