Pour Pôle emploi, qui fait état pour sa part d'une hausse de l'emploi salarié de 0,1 % au troisième trimestre (+ 20.200 postes), les créations nettes d'emplois observées sur les trois premiers trimestres de 2010 « restent faibles au regard des nouvelles entrées sur le marché du travail et ne permettent pas une baisse significative du chômage ». Et « le deuxième semestre sera moins dynamique que le précédent », pronostique Bernard Ernst, le directeur des statistiques. En 2010, la croissance devrait rester limitée à + 1,6 %.Face aux aléas qui pèsent sur les mois à venir, Pôle emploi a retenu trois scénarios de croissance pour 2011 susceptibles d'avoir des conséquences différentes sur l'emploi et le nombre de chômeurs. Avec un ralentissement de la croissance de 1,2 % en 2011, l'organisme prévoit 45.000 créations d'emplois et une baisse de 9.000 demandeurs d'emploi de catégorie A (? 19.000 pour les demandeurs d'emploi de catégories A, B, C). 88.000 emplois créésEn revanche, si le taux de croissance se maintient à + 1,6 %, Pôle emploi anticipe la création de 88.000 emplois et une diminution de 52.000 demandeurs d'emploi de catégorie A sur l'année (? 70.000 pour les catégories A, B, C). Enfin, si le PIB grimpe à 2 %, ce sont quelque 130.000 emplois qui devraient être créés en 2011. Ces nouveaux emplois s'accompagneraient d'une baisse des effectifs du chômage en catégorie A de 94.000 (? 109.000 pour les catégories A, B, C). Selon les calculs de Reuters, ces chiffres permettraient de ramener le taux de chômage à 8,9 % fin 2011 dans la meilleure des hypothèses, mais à 9,2 % seulement en hypothèse basse, contre 9,3 % attendu à la fin de cette année. I. M.

latribune.fr

09 Déc 2010, 23:21

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