« Flash crash », un an plus tard

?php $cleengFullBodyContent = array ( 'price' => 0.49, 'itemType' => 'article', 'shortDescription' => '« Flash crash », un an plus tard', 'url' => 'https://latribune.fr/journal/edition-du-1105/editoriaux-et-opinions/1157077/-flash-crash-un-an-plus-tard.html', 'pageTitle' => '« Flash crash », un an plus tard | La Tribune', 'shortUrl' => NULL, 'contentId' => 643445380, ); $cleengPageId = "620989"; $cleengBody = "L\'anniversaire serait presque passé inaperçu avec les événements qui ont marqué en fin de semaine dernière (conférence de presse de Jean-Claude Trichet, rebond du dollar, chute du pétrole, chiffre de l\'emploi américain...). Il y a un an, le 6 mai 2010 : le « flash crash ». Personne à Wall Street, pourtant, n\'a encore oublié ces vingt minutes chaotiques. Et cette chute interrompue des indices new-yorkais. Peu après 14 h 30, alors que les images des émeutes en Grèce défilent en boucle sur les écrans de télévision, le Dow Jones perd 200 points, puis 300, puis 400... et puis plus de 900 ! Une véritable déroute, un krach éclair qui inquiète autant qu\'il étonne par son ampleur, par sa vitesse et par ses impacts localisés. Certaines actions ne valent plus rien, celle d\'Accenture notamment, tombée en l\'espace d\'un instant de 40 dollars à quelques cents ! En dix minutes, ce sont ainsi 1,3 milliard d\'actions qui changent de mains. Et voilà que la tendance s\'inverse. Et les marchés qui comblent leurs pertes aussi rapidement qu\'ils les avaient creusées. Au final, pas de capitulation des traders, comme lors du lundi noir d\'octobre 1987. Mais, selon les résultats d\'une enquête des régulateurs boursiers, une transaction massive d\'un simple courtier, à l\'origine d\'une cascade d\'opérations informatiques de vente. Un enchaînement frénétique, amplifié par le trading de haute fréquence.Un an après, Wall Street se demande encore si un tel scénario peut à nouveau se reproduire. « Je ne peux vous garantir qu\'il n\'y aura pas un autre ?flash crash?, a reconnu la semaine dernière Mary Schapiro, la présidente de la Securities and Exchange Commission, lors d\'une audition devant le Congrès américain. Mais nous avons pris des mesures importantes pour solidifier la structure des marchés financiers. » Peu après le 6 mai, le gendarme boursier américain a notamment mis en place des courts-circuits, pour suspendre la cotation des actions enregistrant des mouvements inconsidérés. Une mesure qui ne fait pas l\'unanimité à Wall Street et qui devrait laisser rapidement sa place à un système plus sophistiqué. Et la SEC ne compte pas s\'arrêter en si bon chemin. Dans son viseur : les traders de haute fréquence. « Ils ont transformé cette journée difficile pour beaucoup d\'investisseurs en journée qui leur a été très profitable en s\'accaparant la liquidité plutôt qu\'en la fournissant, assène Mary Schapiro. Leurs activités ce jour-là devraient nous pousser à examiner leur rôle de plus près. » Mis en cause, le « high frequency trading » n\'a en effet pas vraiment été inquiété jusque-là. « Depuis le ?flash crash?, aucune régulation n\'a été mise en place », rappelle Brandon Travan, directeur exécutif de Gravitas, un groupe spécialisé dans la fourniture de solutions technologiques pour les investisseurs. Mieux encore : « On a enregistré une forte hausse de notre activité grâce à la médiatisation du trading à haute fréquence. » Ces opérations représentent désormais plus de la moitié des ordres passés chaque jour sur les marchés américains. Un joli cadeau d\'anniversaire."; include_once($_SERVER["DOCUMENT_ROOT"]."../inc/cleeng/CleengLayer.php"); ?
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